L'ADEME
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MISE EN GARDE DE L'ADEM
AGNCE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE
Mise en garde de l'ADEME sur la pollution de l'air intérieur
Plusieurs types de polluants peuvent être présents dans les lieux fermés, avec des origines diverses et des conséquences plus ou moins importantes sur la santé. Les connaître et adopter les bons gestes au quotidien est essentiel pour limiter la pollution de l'air intérieur, en particulier celui des logements. La pollution de l'air intérieur s'ajoute à la pollution de l'air ambiant :l'air des logements, et plus généralement de tous les locaux est plus pollué que l'air extérieur.La ventilation et l'aération sont donc essentiels pour évacuer les polluants et diminuer la pollution de l'air intérieur.
Cette lettre fait ainsi le point sur les sources de pollution de l'air intérieur .
Les personnes malvoyantes ou non voyantes peuvent consulter ce guide pratique sur le site de HandiCapZéro
En appelant au n°0.800.39.39.51 (service et appel gratuits), il est également possible de commander des versions adaptées en braille, en caractères agrandis et sur C.D. audio.
Respirer un air de qualité chez soi
Nous passons environ 80 % du temps dans des lieux fermés, en particulier dans les logements. L’air que l’on y respire peut-être de moins bonne qualité que l’air extérieur, parfois très nettement car à l’air extérieur (parfois pollué) qui pénètre dans le logement s’ajoutent les polluants spécifiques de l’air intérieur.Plusieurs types de polluants peuvent être présents dans les lieux fermés, avec des origines diverses et des conséquences plus ou moins importantes sur la santé. Les connaître et adopter les bons gestes au quotidien est essentiel pour limiter cette pollution.
Les meubles, les sols, les peintures, les produits ménagers... sont autant de sources de pollution que l’on ignore bien souvent
Des pollutions multiples et insoupçonnées
Certains polluants se diffusent régulièrement, dans des concentrations faibles (émissions des meubles par exemple) alors que d’autres ont des concentrations élevées mais ponctuelles, en fonction de nos activités (fumée de tabac, bricolage, produits d’entretien...).
►Occupants et leurs activités
►Equipements
►Matériaux (construction, décoration, ameublement)
►Equipements
►Matériaux (construction, décoration, ameublement)
Des conséquences pour la santé
À long comme à court terme, tout le monde n’est pas égal devant les risques. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, certains malades (cardiaques, asthmatiques, bronchitiques, insuffisants respiratoires) sont particulièrement sensibles aux pollutions de l’air.
Exposition à forte dose : des effets immédiats
L’exposition ou l’inhalation de doses assez fortes de polluants peut se traduire par de la gêne et de l’inconfort : réaction aux mauvaises odeurs, irritation des yeux, du nez et de la gorge...Certains troubles (maux de tête, irritations de la peau et des muqueuses oculaires et respiratoires, difficultés de concentra-tion...) peuvent être attribués pour partie à des nuisances provenant des bâtiments et en particulier à une dégradation de la qualité de l’air intérieur (présence de COV, de biocontaminants, ventilation défectueuse...). C’est le « syndrome des bâtiments malsains ».Les effets de la pollution de l’air intérieur peuvent aussi être plus sérieux, même à court terme : nausées, toux, troubles respiratoires, crises d’asthme, et pour des cas extrêmes (intoxications au monoxyde de carbone [CO]), asphyxie et décès
Exposition répétée : des effets à long terme
Une exposition répétée et durable, même pour des doses de pol-luants parfois très faibles, peut aggraver ou être à l’origine de pathologies chroniques ou de maladies graves. Difficiles à étudier, ces effets apparaissent longtemps après l’expo-sition et la détermination du ou des polluants responsables est souvent complexe à mettre en œuvre.▶ Une responsabilité avérée dans les maladies et allergies respiratoires et autres troubles de la respiration (hypersensi-bilité bronchique, diminution de la capacité respiratoire).
Une responsabilité plausible dans le développement de cancers.
Si il est difficile de faire une liaison certaine entre l’appa-rition d’un cancer et l’exposition passée à des polluants atmosphériques, plusieurs polluants sont mis en cause de façon certaine : la fumée de tabac, le formaldéhyde, le radon, les parti-cules, le benzène.En cas de problème ou de doute, un conseiller médical en envi-ronnement intérieur (CMEI) peut, sur prescription médicale, réaliser des enquêtes à domicile sur la qualité de l’air. Il propose aussi des mesures pour éliminer les polluants domestiques et bénéficier d’un air de meilleure qualité.
Source : ADEME
Date d'édition : septembre 2019
Mots-clés : POLLUTION DE L'AIR, AIR INTERIEUR, PREVENTION DES POLLUTIONS